Et

  Quand on commence à faire des choses pour le fun.
  Quand on rencontre des gens.
  Quand on en voit plus régulièrement que d'autres.
  Erreur: le laisser dormir sur place.
  Trop tard ! y a de l'affect.

  Apprendre de ses erreurs passées et en parler direct
  Le lendemain, décider de stoper les frais. Pas d'affect. Que du plaisir..avec d'autres à venir.

  Ecouter des chansons de merde pour mettre une bande son à sa mini peine du moment.
  Hésiter à se taper tout le calendrier de l'avent ..SUCReeeéé!

  Ecrire sur ce blog pour expulser

  Souffler... Repartir de l 'avant...

  Même si c'est moins alimenté, j'aime pouvoir revenir ici.
  Depuis quelques jours, je me sens triste. 
  J'ai dû activé le mode clown joyeux. C'est fatigant.

   Mika m'a avancé l'idée que ces derniers jours, j'ai été énormément dans des interactions. Le soufflet retombant, je pouvais me sentir seul ou moins sollicité.

  Il y a peut être de ça.
  Ou pas.

   Je veux juste me dire que j'arrive encore à m'en rendre compte.
  Que je ne m'enferme pas dans des statuts ou des publications joyeuses sur les réseaux sociaux. Pour donner le change.

  Ca va passer. Ca passe toujours ...

  Le "pan" du réel!

  Hier soir, réception d'un texto d'un collègue qui annonce sa démission.
  Du coup c'est presque toute l'équipe en place que j'avais rejoins qui s'en est allée.

  Je le savais triste de sa situation et avec l'envie d'aller voir ailleurs. Souffler. Et peut-êre se retrouver. Je l'ai vu déçu de ne pas voir sa situation évoluer (avec des promesses non tenues ...)
  Je suis triste .. mais tellement heureux de le voir se libérer!

  J'ai passé 4 jours avec Capitaine, loin de Montpellier.
  En mode "amant avec qui on passe du temps .. loin".
  Outre les délicieux moments passés ensemble, j'ai beaucoup réfléchi.

  Je suis dans des routines de travail et je n'ai plus aucune stimulation.
  Je ne me projette pas dans l'évolution au sein de ma franchise -et honnêtement je préfèrerais me faire moine que ça-

  Mais par rapport à mes anciennes interrogations, je cerne mieux ce que j'aime faire -et ce dans quoi je suis bon (accessoirement) -

  Le départ de Yo m'a fait un électrochoc car finalement, il s'est jeté, avec un parachute mais il a osé.
  Bientôt 10 ans de boulot dans les pattes...et qu'est-ce que j'ai appris ?!?
  Et je me suis rendu comtpe de tous ces outils de formation dont on dispose et que l'on n'utilise pas.

  Mais il faudrait enfin se lancer ... il faut se lancer ! 

  Et écouter enfin ces messages qui disent "arrêtes de douter de toi!" 

  Le 4 septembre 2002, j'ai quitté mon caillou natal. Inconscient de 19 ans, incapable de sé débrouiller et à la ramasse sur plein de choses.
  La fac, apprendre à se gérer, se faire des amis, apprendre à gérer son argent (avec beaucoup d'accidents), remonter le moral de ses copines dans la même situation d' "expatriés", voir ses envies évoluer, rire, pleurer, beaucoup rire et beaucoup pleurer, être complètement bipolaire, hystérique, décompenser et partir en freestyle, régresser et bloquer à l'adulescence, apprendre à vivre seul -comme un grand-

  J'aime bien prendre du recul pour voir le chemin parcouru et ma situation actuelle. 
  Mais parfois, je me demande si je ne me pose pas les mauvaises questions -comme mon incapacité chronique à définir ce que "j'aimerais faire quand je serai grand" , ce qui me fait vivoter sans vouloir/pouvoir me projeter-
  Et je me pose parfois la question de rentrer sur mon petit caillou. Mais je sais que je n'en ai, pour le moment, pas l'envie.

  Quand bien même, je reste plutôt satisfait du chemin parcouru durant toutes ces années...

  Parce que malgré les (quelques) difficultés, je m'estime heureux ...
  Vivement le cadeau des 15 ans :)

Situation: c'est compliqué !

Mais c'est comme un deuil. On peut passer au(x) suivant(s) :)

  Un an. Je ne parlerai pas d'anniversaire, ce serait un peu glauque.

  Au boulot, un an plus tôt, sur la même période, on s'est passé le relais de la rupture. Dans l'équipe, trois histoires se sont terminées... et je me dis que finalement, je suis celui qui aura le mieux surmonté la rupture. Je crois que je suis aussi le seul qui se sera ccordé un moment pour se laisser aller à la peine. 
  Un an plus tard, je peux parfois éprouver une sorte de mélancolie ou une appréhension sur ce que la période pourra réveiller en terme de souvenirs. Un an plus tard, je n'ai pas fini sans travail ni logement, je ne suis pas tombé dans l'addiction aux drogues ou à l'alcool, et je ne suis pas parti en vrille.
  Ca me surprend aussi d'ailleurs.

  Mais du coup je pense aussi, attendri, à tous les messages ou tous les soutiens que j'ai pu recevoir.

  Je suis bien entouré, décidement :)

  Je ne suis pas masochiste non plus: mise en place de forbidden songs. Il ne sert à rien de réouvrir une plaie presque cautérisée.

  Joyeux anniversaire (+1 jour) Moi :)

  Depuis peu, je réfléchis à ce qui s'est passé en un an.
  Et j'en parlais au boulot "c'est rigolo, qui aurait pu imaginer la situation actuelle par rapport aux événements de l'an dernier qui nous sont arrivés".
  C'est fou la capacité de se relever...alors qu'on n'arrivait plus à se projeter.
  

  J'ai commencé ma journée d'hier, bien accompagné. Mais je l'ai continué seul.
  Me suis offert mes cadeaux (effet d'auto surprise assuré :p)
  Je suis sorti prendre manger ma petite blanquette.
  Et je suis rentré. Tranquillement.

  Je me demande si je ne vais pas finir vieux solitaire dévoré par mes chats, tellement la solitude ne me dérange pas.
  Ou alors je suis vraiment égoïste?

  Mika a essayé de me motiver pour marquer le coup, entouré. 
  Mais l'organisation me fatiguait.
  Et finalement les messages reçus me suffisaient largement. Savoir qu'on pense à moi me va.

  Ca faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ça: l'épisode dépressif.

  Je me sentais bizarre. Vide. Et ça avance et je me suis branché en pilotage automatique " souris, assume"

  Ca me fait quand même sourire. Je ne sais pas si je ne ressens/vis/subis pas autre chose et que du coup, je m' "arrange" avec cet épisode.
  Ou alors j'ai juste. Et il faudra que je retrouve mon "élan vital".
  Mais en avoir conscience et poser des mots même erronés me rassure un peu.

  *soupir*

  La maladie de Papa le mène bientôt à sa fin... 
  Maman m'a raconté à quel point il était triste lors de son dernier anniversaire, quelques jours plus tôt. Il a resassé, réalisé et beaucoup pleuré.
  Ca m'a déchiré le coeur.

  Avec le recul et la bouteille, je comprends mieux son histoire, son éducation un peu dure, ce qu'il a essayé de transmettre. Ca m'inscrit aussi dans la mienne, éternel perdu.
  Et j'attends...
  Ils ont prévu un repas ce week-end, entouré de ses frères et soeurs, sa femme et ses enfants -sauf moi, distance oblige-
  Et il attend, que son frère arrive de Tahiti.

  Et je me prépare, j'envisage les problématiques liées au deuil.
  Me rappeler des rituels familiaux lors des ces événements, les repas, le deuil porté 100 jours...
  La culpabilité de pas être avec les miens quand ça va arriver.

  Et je pleure. Beaucoup.
  Je me demande par quelle magie, je vais encore me dégotter des ressources pour faire face. Eternel perdu.

  Papa.

  Ma coquetterie me fait adorer les sites de produits cosmétiques.
  Après la débâcle Nickel (dont j'utilise certains produits au compte goutte), je me retrouve à tester plusieurs produits.

  Je reste fidèle à BodyShop (avec sa super équipe de vendeuses ♥).
  J'aime bien le choix sur le Comptoir*de*l'homme.
  Je teste maintenant koreanbeauty.

  Ma première commande vient d'être passée..et je suis en mode "hiiiiihiiiii vivement que ça arrive" 

  (et j'espère juste ne pas faire d'allergies, ça serait ballot)